La contre-visite de contrôle technique en 7 points
Obligatoire pour tous les véhicules légers de plus de quatre ans, le contrôle technique effarouche bien des automobilistes, plus particulièrement ceux qui ont une auto âgée. En effet, au cours de cet examen périodique, des contrôleurs très tatillons auscultent point par point les véhicules concernés. Le but est d’en évaluer la fiabilité et d’anticiper les anomalies techniques et mécaniques. Lors d’un contrôle technique, ce ne sont pas moins de 133 points qui font l’objet d’un contrôle minutieux. Ceux-ci sont susceptibles d’engendrer jusqu’à 600 défaillances, dont la grande majorité donne lieu à une contre-visite (certaines sont majeures et d’autres critiques).
Au vu de ces chiffres, le risque de passer cet examen de repassage est particulièrement élevé, d’autant plus pour les mauvais élèves. Cet article met un coup de projecteur sur la contre-visite du contrôle technique à travers les 7 points suivants.
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Plan de l'article
- Contrôle technique : quels sont les motifs de contre-visite ?
- Contre-visite de contrôle technique refusé : que faire ?
- Quel est le délai pour une contre-visite de contrôle technique ?
- La contre-visite du contrôle technique doit-elle s’opérer dans le même centre agréé obligatoirement ?
- Contre-visite de contrôle technique : pour quel prix ?
- Puis-je rouler en attendant la contre-visite ?
- Comment éviter la contre-visite de contrôle technique ?
Contrôle technique : quels sont les motifs de contre-visite ?
À l’issue du contrôle technique, l’automobiliste reçoit de la part du contrôleur une fiche qui récapitule les défaillances identifiées. Ces dernières sont classées en 3 catégories bien distinctes, à savoir les défaillances mineures, les défaillances majeures et les défaillances critiques. Si un ou quelques défauts mineurs ont été identifiés, le conducteur ne risque rien. Ces défauts doivent être corrigés, mais ne donnent lieu à aucune contre-visite.
Au contraire, dans le cas où le contrôleur est parvenu à déceler un ou plusieurs dysfonctionnements majeurs (timbre S), alors l’examen de repassage est inéluctable. C’est aussi le cas dans l’éventualité où l’examen a relevé ne serait-ce qu’une seule défaillance critique (timbre R). Les défauts majeurs sont potentiellement dangereux aussi bien pour la sécurité routière que pour l’environnement. Le danger que présentent les anomalies critiques est quant à lui immédiat.
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Contre-visite de contrôle technique refusé : que faire ?
Une fois toutes les réparations effectuées et la contre-visite effectuée comme il se doit, le contrôleur remet au conducteur un procès-verbal et appose sur le certificat d’immatriculation (anciennement carte grise) du véhicule l’un des timbres suivants :
- timbre A (résultat favorable),
- timbre S (contre-visite pas concluante),
- timbre R (contre-visite défavorable pour défaillances critiques).
L’automobiliste doit à nouveau réparer son véhicule conformément à ce qui est indiqué dans le procès-verbal, puis se présenter une nouvelle fois à une contre-visite au cas où la première serait défavorable. Si jamais il n’est plus possible de réparer correctement les défaillances constatées ou si le propriétaire constate que les réparations sont trop chères, il peut faire le choix de mettre sa voiture à la casse.
Pour ce faire, il n’a qu’à faire appel à un épaviste proche de chez lui. Comme on peut le constater sur le site de Rdv Épaviste, les services de récupération et de destruction proposés par ce type de professionnel sont entièrement gratuits. Un épaviste effectue à la place de ses clients l’ensemble des formalités exigées par la préfecture, allant du démantèlement à la dépollution. Au terme de son intervention, il leur transmet un certificat de cession pour destruction qui leur permet de résilier rapidement leur assurance auto.
Notons que le prix de reprise du véhicule H.S. par une casse-auto agréée est négociable en fonction de l’état de ses différentes pièces mais en règle général, les casses ne payent pas le rachat de véhicule HS donc autant faire appel à un épaviste qui viendra vous débarrasser de votre voiture hors d’usage.
Quel est le délai pour une contre-visite de contrôle technique ?
En cas de résultat défavorable pour défaillances majeures, l’automobiliste est tenu de soumettre son véhicule à une contre-visite dans les 2 mois qui suivent l’examen initial. Ce délai inclut aussi bien le passage de l’examen de repassage que le temps nécessaire pour effectuer les réparations imposées. La contre-visite doit cependant se faire dans la journée même en cas de défaillance critique. Le non-respect de ces délais oblige le conducteur à repasser le contrôle technique périodique complet.
La contre-visite du contrôle technique doit-elle s’opérer dans le même centre agréé obligatoirement ?
La réponse est non mais vous devrez repayer le prix d’une contre visite si vous changez d’établissement entre la 1ère visite et la contre visite. Le mieux étant de rester chez le même centre de contrôle technique. Le choix du centre de contrôle technique agréé étant totalement libre, les conducteurs français peuvent présenter leur véhicule dans le centre de contrôle technique agréé de leur choix dans le cadre d’une contre-visite. On en compte actuellement 6 000 répartis dans l’Hexagone. Pour trouver facilement le centre le plus proche de chez eux, les automobilistes peuvent se rendre directement sur le site officiel de l’Organisme technique central et y renseigner leur ville ou leur code postal. Après avoir trouvé le centre qui les convient, ils n’ont qu’à prendre rendez-vous.
Le jour du rendez-vous, ils doivent se présenter au centre agréé de leur choix avec l’original du procès-verbal défavorable obtenu à la suite du contrôle technique initial. C’est ce qui permettra au contrôleur de vérifier si toutes les défaillances constatées ont bel et bien été corrigées ou non.
Contre-visite de contrôle technique : pour quel prix ?
Une contre-visite doit en effet se faire aux frais exclusifs du conducteur. Son prix diffère d’un centre de contrôle technique agréé à un autre et varie en fonction du modèle de la voiture, du type de carburant qu’elle consomme et de la nature de l’examen à réaliser. Il oscille en général entre 10 et 15 € pour une contre-visite « simple » qui se limite à une simple évaluation visuelle. On doit en revanche compter entre 20 à 35 € pour une contre-visite « étendue » qui implique une vérification plus poussée.
A savoir que si vous avez un doute sur le fait que votre voiture passerait à la 1ère visite, nous vous conseillons de choisir un forfait visite contrôle technique avec contre visite, en effet, ce la vous coûterait moins cher que vous vous deviez repayer une contre visite par la suite.
Puis-je rouler en attendant la contre-visite ?
Sauf disposition contraire, les voitures qui devront passer une contre-visite pour défaillances majeures peuvent circuler librement pendant les 2 mois avant le jour J. Leur propriétaire doit toutefois faire en sorte que les réparations soient réalisées dans les plus brefs délais. Au contraire, les véhicules qui présentent une ou plusieurs anomalies critiques ne peuvent sous aucun prétexte circuler sur la voie publique tant que la ou les défaillances n’auront pas été corrigées.
Comment éviter la contre-visite de contrôle technique ?
Pour augmenter ses chances de passer haut la main le contrôle technique et de s’affranchir par conséquent de la contre-visite, il apparaît plus opportun d’effectuer un pré-contrôle de son véhicule. C’est un examen volontaire permettant de relever les éventuelles anomalies (mineures, majeures et critiques) de la voiture avant son passage au contrôle technique périodique. Le propriétaire pourra ainsi effectuer les réparations nécessaires et ne pas passer en contre-visite.
Vous pouvez aussi demander à votre centre de vous fournir la checkup list des points de contrôle que vous pouvez vérifier vous-même (disponible aussi sur internet en faisant une simple recherche).